Enquête de la CMA Nouvelle-Aquitaine sur l’impact de la crise en Ukraine

Dans les Pyrénées-Atlantiques, les répercussions du conflit touchent tous les secteurs. Parmi les difficultés les plus citées, le coût des déplacements (89 %) devance celui des matières premières (72 %), la baisse du pouvoir d’achat des clients (67 %), les problèmes d’approvisionnement (54 %), le prix de l’énergie (51,7 %), et la renégociation des devis (29,6 %).
Plus de la moitié des répondants (56,3 %) se disent en situation de f ragilité f inancière, invoquant le niveau bas de trésorerie (77,8 %), la réduction des marges (55,8 %), l’augmentation des impayés (15,5 %), l’allongement des délais de paiement (13,3 %) et l’échéance du remboursement du PGE (13,3 %). Enfin, 51 % souhaitent être informés des mesures de soutien.
Témoignage de Laurent Armengaud, directeur d’Éole restaurant, basé dans la Communauté d’agglomération du Pays basque
« Nous travaillons notamment pour des collectivités territoriales en livrant des repas, nous subissons la hausse des prix à tous les niveaux (matières premières, carburant...) ! Ceci est accentué par le fait que nos tarifs ont été fixés lors des appels d’offres... J’essaie d’interpeller nos clients sur ce point, certains sont à l’écoute, d’autres moins. » Le dirigeant de ce restaurant solidaire, entreprise d’insertion, privilégie les approvisionnements locaux et refuse de diminuer les quantités livrées, avec la volonté d’assurer au mieux ses missions : « Nous sommes là pour nourrir des personnes âgées, des restaurants scolaires... »
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire