Une reprise en douceur

Rarement une boulangerie-pâtisserie aura aussi bien porté son nom. Dans les vitrines des Petits Plaisirs, à Ussel, les forêts noires revisitées côtoient les tartelettes aux fruits et les éclairs en tous genres.
Adrien Breuil, 26 ans, conçoit les pâtisseries comme d’autres peindraient des tableaux.
Forme, couleur, texture, goût...Le jeune homme ne laisse rien au hasard et crée de véritables œuvres d’art gourmandes.
Un rêve de petit garçon qu’il a pu concrétiser en 2019, en partie grâce à l’accompagnement de la chambre de métiers et de l’artisanat.
Ouvrir sa pâtisserie pour vivre de sa passion
Diplômé de trois CAP (pâtisserie, boulangerie, chocolaterie) et d’un BTM en pâtisserie, Adrien Breuil enchaîne aussitôt sur un emploi de pâtissier.
« J’ai été salarié 9 mois mais j’avais une idée en tête : ouvrir ma propre pâtisserie. J’avais envie de laisser libre cours à mon imagination et à ma créativité, et de vivre de ma passion. »
Au départ, le jeune homme cherche à racheter une pâtisserie. Alors, il se tourne vers la CMA.
« C’est là que j’ai appris que la boulangerie d’Ussel cherchait un repreneur car la gérante partait à la retraite. » Ni une ni deux, Adrien Breuil enclenche la machine.
« J’ai eu plusieurs rendez-vous avec mon conseiller CMA, Thierry Goursolle. Il m’a orienté dans mes démarches et m’a permis de bénéficier des aides d’Initiative Corrèze, de la ComCom et de la Région.
Il m’a aussi déchargé d’une partie de l’aspect comptable, et donc d’une partie des tracas. Quand on n’a jamais été patron, c’est une aide précieuse ! »
De la boulangerie à la pâtisserie
Le magasin que rachète Adrien Breuil ne fait alors que boulangerie. « Mais j’aimais l’idée de partir d’un commerce existant, cela m’évitait d’acheter tout le matériel et de me faire une clientèle. Ici, tout était déjà en place. Alors, j’ai simplement ajouté la partie pâtisserie. »
Au départ, Adrien Breuil est seul à bord avec sa compagne, Aurore Simon, diplômée elle aussi d’un CAP pâtisserie et d’un autre en vente en boulangerie.
Il gère la confection du pain et lance ses premières pâtisseries. Le succès est tel qu’au bout de six mois, le couple est obligé de recruter un boulanger afin qu’Adrien puisse consacrer plus de temps à ses gâteaux.
« Le pain est un produit d’appel. Les clients viennent pour une baguette et repartent souvent avec une pâtisserie », sourit-il. Pour son plus grand bonheur.
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