Une reprise à plein régime

Dans un coin de sa tête, Cédric Faure a toujours rêvé d’être à la tête de sa propre boulangerie-pâtisserie. C’est chose faite depuis un an. Et dans son sillage, il a entraîné sa compagne, Marion, auparavant aide-soignante. Le couple est installé en plein cœur de Périgeux.

Tout commence il y a une quinzaine d’années. Cédric Faure dévore les émissions de télévision consacrées à la pâtisserie.

Biscuits, ganaches et crèmes en tous genres n’ont déjà presque plus de secrets pour lui. Après son CAP et sa mention complémentaire en pâtisserie-chocolaterie-confiserie puis son brevet technique en pâtisserie, le jeune homme décroche son premier emploi en tant que pâtisser, puis un deuxième, où il devient chef d’une équipe de sept personnes.

« Mais la trentaine est arrivée et j’ai commencé à me poser des questions. J’avais un peu fait le tour en tant qu’ouvrier, j’avais envie de me lancer à mon compte. »

Grâce à un minotier, il apprend que la boulangerie rue du Président Wilson est à vendre. Ni une ni deux, Cédric Faure la visite et prend contact avec la chambre de métiers et de l’artisanat.

« Ma conseillère, Marie Besson-Lallé, a été d’une aide précieuse. Elle m’a aidé à monter mon dossier de financement, à démarcher les banques et les fournisseurs. Elle m’a aussi permis de bénéficier de l’aide Initiative Périgord, un coup de pouce non négligeable quand on s’installe. »

→ Autre point positif : « J’ai investi dans du nouveau matériel, notamment dans un congélateur, et des réfrigéra- teurs, détaille le pâtissier. Grâce à la CMA, j’ai pu béné ficier d’une aide de la Région Nouvelle-Aquitaine pour financer ces achats. »

En plus de l’accompagnement et du suivi régulier assuré par la CMA, l’artisan a su bien s’entourer.

« J’ai repris les six salariés qui étaient déjà en place au moment du rachat. Quand on a du personnel compétent, pourquoi s’en priver ? Et Marion s’occupe de toute la partie vente et gestion. »

Sans l’aide précieuse de son épouse, qui a opéré un virage professionnel à 180 degrés, Cédric Faure l’admet, « ça aurait été impossible ».

Aujourd’hui, la boulangerie-pâtisserie, rebaptisée « Aux délices de Marion et Cédric », marche à plein régime.

Et le couple est suivi par plus de 500 personnes sur les réseaux sociaux. Difficile de ne pas saliver devant ses publications, toutes plus alléchantes les unes que les autres...