Portrait

Scieurs de père en fils

Le 24/06/2020
par CMA 23
La scierie Labourier a été créée en 1963 par M. Jean-Baptiste Labourier. En 1987 elle adopte le statut de SARL.
Partager :
Scieurs de père en fils

Après avoir exercé l’activité aux côtés de son père pendant plusieurs années, Jean-Michel reprend l’entreprise en 2005. En effet, après des études qui lui permettront d’obtenir un DUT génie électrique, il préfère intégrer l’entreprise familiale et satisfaire à la passion du métier transmise par son père dès son plus jeune âge. Implantée à Blessac, à proximité d’Aubusson, l’entreprise emploie actuellement sept salariés. L’activité comporte deux axes principaux :

  • le sciage de bois d’emballage (palettes) ;
  • la fabrication de charpente traditionnelle.

Elle est complétée par la réalisation de produits pour l’aménagement, le revêtement extérieur (bardage, lames de terrasse) et pour le bâtiment (bois de coffrage). Les produits sont destinés à une clientèle d’industriels, d’artisans et de revendeurs présents sur l’ensemble du territoire national.

La scierie Labourier est un acteur actif du développement de la filière bois de notre région en ne transformant que des bois issus du massif forestier limousin. En effet le rayon d’approvisionnement se limite à une cinquantaine de kilomètres. Les essences débitées sont principalement le douglas, l’épicéa, le mélèze.

Un investissement pour rester compétitif

En 2016, un programme d’investissement de près de 2 M€ a été réalisé comportant notamment l’acquisition d’une scie de tête et d’un centre de reprise. Ce programme, soutenu par le conseil régional et l’Europe, s’est traduit par une augmentation de la qualité de la production et du sciage ainsi qu'une amélioration des conditions de travail. La scierie dispose aujourd’hui d’un outil de production performant qui lui permet de rester compétitif sur un marché très concurrentiel.

Malgré le contexte difficile lié au Covid-19, M. Labourier souhaite s’engager dans de nouveaux projets comme l’achat d’un chariot de tronçonnage BZH (investissement d’1 M€) permettant de trier la qualité des grumes (longueur, catégorie) et de valoriser davantage certains bois au-delà du simple produit d’emballage (palette).

L’avenir de l’entreprise semble donc assuré d’autant que son fils travaille déjà dans l’entreprise depuis une dizaine d’années.

Partager :