Plus de 60 % des artisans interrogés impactés par la guerre en Ukraine

LE COÛT DES CARBURANTS ET DES MATIÈRES PREMIÈRES ...
... pointés par la majorité des artisans
Le coût des déplacements arrive en tête avec 80 % des difficultés citées à égalité avec le coût des matières premières (80 %).
La baisse du pouvoir d’achat de la clientèle est citée en troisième niveau d’importance avec 77 %. Suivent les problèmes d’approvisionnement (51,4 %), le coût de l’énergie (40 %), et la renégociation des devis (40 %). Les difficultés salariales sont aussi évoquées par 8,6 % des répondants.
UN NIVEAU DE FRAGILITÉ...
... des entreprises artisanales élevé
60,7 % se disent en situation de fragilité financière. Le niveau bas de la trésorerie est la fragilité la plus citée (90,3 %), devant la réduction des marges (77,4 %).
Sont ensuite évoqués, l’allongement des délais de paiement (22,6 %), l’augmentation des impayés (22,6 %) ou bien l’échéance du remboursement du PGE (6,4 %).
DES BESOINS EN INFORMATION IMPORTANTS
40,8 % de l’ensemble des répondants expriment le besoin d’être informés sur les mesures de soutien aux entreprises.
PLUS DE LA MOITIÉ DES RÉPONDANTS ...
... inquiets sur l’avenir de leur entreprise
Questionnés sur leur niveau de confiance en l’avenir, près de 8,9 % se disent très confiants, 35,7 % plutôt confiants, 50 % plutôt pas confiants et 5,3 % pas du tout confiants.
COMMENT S’ORGANISER ...
... pour répondre à la crise ?
→ 35,7 % n’envisagent pas d’actions préventives particulières,
→ 35,7 % envisagent d’améliorer leur stratégie commerciale,
→ 26,8 % des répondants pensent optimiser au maximum leurs consommations énergétiques,
→ 25 % pensent diversifier les fournisseurs,
→ 12,5 % modifier leur organisation interne,
→ Enfin 17,9 % des répondants souhaitent être contactés par un conseiller de leur CMA.
>> + d'infos auprès de votre CMA 16.
Témoignage : « J’ai augmenté le prix des fleurs », Sarah Poupin, dirigeante de « Fleur des Pois », fleurdespois.fr, fleuriste à Angoulême (Charente).
« Un bouquet vendu à 15 euros est passé à 17 euros ! Ce n’est pas beaucoup, mais cela me permet de supporter les hausses de tarifs imposées par mes fournisseurs qui répercutent, soit les augmentations du prix de l’énergie, soit, comme c’est le cas d’un fournisseur hollandais, le coût de taxes sur les carburants », affirme Sarah Poupin. Deuxième source d’inquiétude : la fréquentation du marché d’Angoulême qu’elle estime en baisse. « Pendant le week-end l’activité est soutenue, mais durant la semaine c’est difficile », ajoute-t-elle.
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