« Ma CMA, un soutien sans faille pendant le Covid »

Une véritable passionnée
« C'est bien simple : dès qu'il y a un bout de tissu, je fonce ! » Dans son petit atelier d'Arsac, Bernadette Duvignau retouche vêtements et tissus d’ameublement depuis dix ans.
« Je ne sais pas m’arrêter. Mon métier, c’est ma vie, ma passion. » Née au Liban il y a 52 ans, elle arrive à Paris dans les années 1990 et devient petite main pour des maisons de haute couture : Yves Saint-Laurent, Dior, Chanel...
Mais par amour, elle plaque tout et part s’installer en Gironde avec une idée en tête : ouvrir son atelier. « Beaucoup de personnes me disaient que la couture était démodée, que les gens achetaient des vêtements à bas coût pour les jeter ensuite. Mais je m’en fichais, je suis une vraie professionnelle et je voulais vivre de ma passion. »
En 2002, elle s’inscrit au stage à la création d’entreprise de la chambre de métiers et de l’artisanat.
« Cette expérience m’a permis d’apprendre des tas de choses au niveau de la comptabilité, des impôts, etc. Et le formateur de la CMA a été très rassurant. Il m’a confortée dans le fait que mon projet était cohérent et que je pouvais y arriver. Je ne le remercierai jamais assez. »
Bernadette Duvignau travaille d’abord depuis chez elle, avant de trouver son local actuel. « J’ai désormais une clientèle fidèle, qui est prête à mettre un peu plus cher car elle sait qu’elle va repartir avec un travail de qualité », se réjouit l’artisane.
Un confinement qui ouvre des possibilités
Mais au printemps 2020, premier conf inement oblige, elle est contrainte de fermer. « La couture, c’est ma drogue, je ne savais pas quoi faire sans elle. J’étais tellement désespérée que j’ai fini par appeler la CMA.
Les conseillers qui y travaillent m’ont soutenue d’une manière incroyable, que ce soit moralement, ou dans mes démarches. Et, à chaque fois que je téléphonais pour avoir des renseignements sur les aides, ou sur les dernières dispositions en vigueur, j’ai toujours trouvé une oreille attentive et bienveillante, qui a su répondre à mes questions. »
Mieux encore, la CMA inscrit Bernadette Duvignau sur la liste des artisans capables de confectionner des masques en tissu.
« Ça m’a fait une publicité incroyable. Un château m’a contactée pour en fabriquer 100, une municipalité pour en fabriquer 200. Ça a été un défi car je n’ai pas l’habitude de travailler sur de si grosses quantités mais j’y suis parvenue ! »
Et de poursuivre :
« Dans la vie, quand on aime ce qu’on fait, qu’on se bat, et qu’on tombe sur les bonnes personnes, on finit par y arriver. Et les conseillers de la CMA font partie de ces bonnes personnes. »
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