L'exigence au service de la satisfaction client

« Je ne ferais pas manger à mes clients ce que je ne mangerais pas moi-même ». C'est dans cet état d'esprit et avec cette exigeance qui la caractérise qu'Aurélie Hallaert a créé Le Petit Biscuit Français en 2018.
Une aventure sur fond d’histoire familiale débutée suite à un radical changement de vie :
« J’étais responsable production dans la métallurgie où je cumulais les CDD. Lassée, je me suis lancée dans une activité qui lie ma passion pour la pâtisserie à ma satisfaction personnelle : faire plaisir aux autres, la plus belle des récompenses. »
Surfant sur l’engouement pour le savoir-faire français et la personnalisation, elle cherche comment mêler l’ensemble et pense au biscuit personnalisé, une pratique instaurée avec ses enfants.
« Mes deux filles se chamaillaient pour le goûter. J’ai eu l’idée de graver une initiale sur chacun de leur biscuit, et c’est parti comme ça ! » Soutenue dès le lancement du projet par son mari, elle peut aussi compter sur ses filles de 8 et 12 ans pour donner leur avis en leur qualité de goûteuses attitrées.
L’atout réseaux sociaux
Confortée par une étude de marché, Aurélie Hallaert s’installe dans une échoppe de 50 m dans le quartier de La Bastide, à Bordeaux (Gironde). Commence alors la phase de fabrication des biscuits, d’après une recette de sa grand-mère. Rapidement, les publications sur Instagram et Facebook suscitent l’intérêt d’un leader de l’hôtellerie de luxe.
« Je suis allée à Paris rencontrer le Groupe Barrière pour une première commande de taille : 2.200 coffrets de six biscuits pour la Saint-Valentin. À l’époque, j’étais seule, et comme je faisais tout à la main, de l’emballage aux biscuits en passant par la personnalisation, les jours ont été intenses et longs. »
Particulièrement satisfait du résultat, le client poste des photos sur les réseaux sociaux en mentionnant Le Petit Biscuit Français. « Grâce à cette belle caution, d’autres grandes marques du domaine de l’hôtellerie m’ont contactée. »
Une marque de fabrique
Désormais dans un local de 150 m2 dans le même quartier, la société compte six salariés et vend exclusivement par Internet. Les biscuits d’Aurélie Hallaert font le régal d’une clientèle très diversifiée.
« Cela va du petit salon de coiffure aux maisons de produits de luxe. Des sociétés et des banques s’adressent à nous pour des cadeaux d’entreprise et nous avons des contrats annuels avec l’hôtellerie-restauration. Le BtoC (annonce de mariage, de grossesse, anniversaire...) représente 20 % de notre chiffre d’affaires. »
Personnalisable à l’envi, le petit biscuit est entièrement fabriqué artisanalement dans une logique éco-responsable.
« L’essentiel des ingrédients vient de Nouvelle-Aquitaine : farine de blé label Rouge ou culture raisonnée contrôlée de Gironde, œufs de poules élevées en plein air, sel de l’île de Ré, beurre AOP Poitou-Charente... Tout est fait à la main, de la préparation de la pâte au tamponnage de messages, logos, dessins ou autres. Seul l’emballage est automatisé. »
Le minimum pour une commande est six biscuits. Le produit est disponible en deux tailles et décliné depuis six mois en plusieurs parfums dans trois gammes : sucrée, salée et vegan.
Un développement continu
Avec un chiffre d’affaires doublé entre 2020 et 2021, Le Petit Biscuit Français doit son succès à plusieurs paramètres.
« Si je profite de l’attrait du made in France, la qualité du produit fini doit être irréprochable. Fabriqué sur mesure, le biscuit ne sort pas du laboratoire s’il n’est pas parfait, aussi bien au niveau du goût que de l’esthétique, que ce soit pour une commande de six biscuits ou un volume de coffrets. Je traite tout le monde à l’identique. »
Aurélie Hallaert a placé 2022 sous le signe de la participation aux Salons professionnels. Dans l’objectif de se diversifier dans la biscuiterie traditionnelle classique, elle crée une nouvelle marque et ouvrira en septembre un salon de thé dans le centre de Bordeaux.
Elle a su
→ Appliquer une recette adaptée à la personnalisation.
→ Fabriquer un produit issu des circuits courts.
→ Se faire connaître via les réseaux sociaux.
→ Assurer seule une première commande d’importance.
→ Se développer tout en gardant une fabrication artisanale.
→ Séduire les marques prestigieuses.
→ Élargir sa gamme, tant par la taille que par les goûts proposés.
→ Continuer à rester fidèle à son exigence de qualité.
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