L'engagement, une force pour l’avenir

Accompagnée par Philippe Le Moing-Surzur, sous-préfet de Bayonne, Florence Lasserre et Vincent Bru, députés des Pyrénées-Atlantiques, Jean-René Etchegaray, président de la communauté Pays Basque, la secrétaire d’État a pris le temps d’échanger avec les représentants de l’artisanat du 64 dont Jean-Bernard Viven, président de la CMA NA 64 et Isabelle Elisabelar, vice-présidente de la CMA NA 64, Christophe Puyodebat, artisan chocolatier à Cambo-les-Bains et membre élu de la CMA NA 64, ainsi qu’avec la directrice de l’Université des métiers, Florence Houitte.
La visite de l’atelier chocolaterie-confiserie a été l’occasion, pour les apprentis de la section BTM chocolaterie-confiserie, de partager leur savoir-faire avec la secrétaire d’État et de témoigner de leur engagement professionnel !
Nous tenons à remercier chaleureusement Madame la députée Florence Lasserre d’avoir organisé cette rencontre, dans le cadre de la visite ministérielle en Pays basque, signe de l’attention portée à notre réseau.
L’excellence de nos savoir-faire ainsi que l’engagement des artisans et des enseignants formateurs auprès de nos jeunes apprentis a pu être reconnu.
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Aparté : Christophe Puyodebat, artisan chocolatier à Cambo-les-Bains, membre élu de la CMA NA 64 et jury d’examen du CAP et du BTM chocolatier-confiseur, a pu échanger avec la secrétaire d’État Sarah El Haïry sur la formation au métier et les enjeux de la profession.
« Il faut nous redonner la main ! » Christophe Puyodebat pointe trois enjeux majeurs liés à la formation au métier de chocolatier-confiseur.
Le premier a trait à l’orientation : « Il est important de poursuivre la revalorisation des métiers manuels et être plus présents sur le terrain, nous sommes encore assimilés à des voies d’échec. Notre Ministre l’a compris, son écoute est très importante pour faire bouger les lignes. »
Christophe, jury d’examen, insiste également sur la nécessaire évolution du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) afin que « les professionnels, aux côtés de l’Inspection Académique, interviennent pour revaloriser ce diplôme, véritable point de départ de la maîtrise de nos gestes ! Un vrai travail de fond s’impose et nous devons reprendre la main pour être crédibles et proposer, notamment, une notation cohérente sur les produits et les réalisations fournis ».
Enfin, le professionnel note l’importante demande de publics en reconversion dans son secteur d’activité et insiste sur la nécessité d’organiser des formations dédiées aux adultes :
« On constate un retour en force vers nos métiers de la part d’adultes de 40 à 45 ans. Il faut organiser des formations spéciales, adaptées à leurs parcours. »
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