Pratique

La microentreprise

Le 18/05/2022
par CMA 87
Le statut de micro-entrepreneur s’est largement démocratisé en France depuis dix ans. Entre les personnes souhaitant modifier leur régime de travailleur indépendant et celles désireuses de quitter une activité salariée pour lancer leur propre entreprise, des centaines de milliers de microentreprises sont créées chaque année. Malgré sa popularité, ce statut soulève quelques questions et requiert une organisation précise. On fait le point avec vous, en vous communiquant les quatre bons réflexes à avoir pour monter sa microentreprise.
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Bien choisir la nature de votre activité

Avant toute chose, vous devez définir de quelle manière vous souhaitez exercer votre activité individuelle. Plusieurs options s’offrent à vous : artisan, commerçant ou profession libérale.

Selon votre choix, les plafonds de revenus autorisés (chiffre d’affaires annuel) ne seront pas les mêmes.

La définition de votre entreprise et sa nature auront une influence majeure sur votre fiscalité, vos revenus et vos cotisations sociales obligatoires.

Selon votre activité, les procédures légales varient : les commerçants doivent déclarer gratuitement leur microentreprise au registre des commerces et des sociétés (RCS) et les artisans au registre des métiers (RM).

Un compte bancaire dédié

Depuis la loi Pacte de 2019, les micro-entrepreneurs n’ont l’obligation d’ouvrir un compte bancaire pour leur activité que si leur chiffre d'affaires dépasse 10.000€ pendant deux années consécutives.

Pour autant, un compte dédié dispose de plusieurs avantages qui vous permettront d'obtenir des conseils ou des services spécifiques adaptés à votre activité.

Souscrire à une assurance professionnelle

En tant qu’unique travailleur de sa structure, le micro-entrepreneur est responsable de ses actes au niveau professionnel. Afin de se prémunir contre les risques liés à autrui et à lui-même, le micro-entrepreneur a tout intérêt à être couvert au minimum par une garantie responsabilité civile.

Il s’agit même d’une obligation légale pour les professions dites « réglementées » (coiffeur, garagiste, électricien...). Une assurance multirisque professionnelle répond à cette problématique en vous indemnisant selon les situations garanties par le contrat.

Étudier votre couverture sociale avec attention

Même si le régime micro-entrepreneur vous permet de bénéficier d’une couverture sociale de base, la protection octroyée reste bien souvent insuffisante au regard des risques potentiels. Pensez à bien étudier vos droits et n’hésitez pas à opter pour des contrats complémentaires (retraite, santé ou prévoyance) en fonction de vos besoins.

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