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La CMA NA-86 aux côtés des artisans !

Le 06/06/2023
par CMA 86
Depuis le début de la crise énergétique, la CMA et ses élus sont très attentifs aux annonces du Gouvernement, à la mise en place d’aides et à leur relais auprès des ressortissants.
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Le 19 octobre, un premier mail récapitulant les aides aux entreprises pour faire le point sur les mesures mises en place par le Gouvernement a été adressé aux quelque 10.000 artisans immatriculés à la CMA NA-Vienne (factures énergétiques, PGE, report des charges, APLD, mesures ciblées, export).

Le 28 octobre, une réunion réunissant élus et parlementaires, artisans et énergéticiens a permis de faire le point sur les dernières annonces du Gouvernement.

Le 10 novembre, un mail expliquant aux artisans les alternatives qui s’offraient à eux devant l’augmentation du coût de l’électricité a été envoyé afin d’aider les artisans à faire face et à mettre à jour leurs informations contractuelles vis-à-vis de leur fournisseur d’électricité.

Enfin, un webinaire avec les énergéticiens pour anticiper et d’expliquer les mesures de délestage a eu lieu le 9 décembre.

Des contacts avec les entreprises aux visites

La CMA est restée mobilisée auprès des artisans et a fait régulièrement remonter toutes les infos nécessaires à ses ressortissants.

Ce sont ainsi 257 artisans boulangers de la Vienne qui ont été contactés la semaine du 9 au 13 janvier 2023 pour évaluer leur situation, mais aussi leur présenter les mesures mises en place par le Gouvernement.

Le 10 janvier, Karine Desroses, présidente de la CMA Nouvelle- Aquitaine - Vienne, Benoît Byrski, sous-préfet de Montmorillon, Matthieu Desmarets, directeur expertise et opération de l’État, finances publiques, et Bruno Courco, attaché parlementaire du député Pascal Lecamp, sont allés à la rencontre de professionnels directement touchés par la crise afin de les informer des aides de l’État, en Sud Vienne à Verrières, chez Ludovic Lebeau et Aude Sailler (La Verrière des Délices), à Leignes-sur-Fontaine chez Loan Le Duigou, et à Saint-Savin chez Denis Lumeau.

QUENTIN SERVANT, BOULANGER À « LA MIE DE BEL AIR »
À 27 ans, Quentin Servant reprend une entreprise, fabrique la viennoiserie et le pain maison, forme des apprentis... Une énergie que ce jeune chef d’entreprise puise dans sa passion : son métier. Lui-même ancien apprenti au Campus des métiers de Saint-Benoît (et titulaire de deux CAP, d’un brevet professionnel et d’un brevet de maîtrise), l’artisan a à cœur de transmettre. Et ce, malgré l’augmentation du coût de l’énergie, de la hausse des prix des matières premières (levure, sucre…) et de l’augmentation des prix de vente de ses produits. « Les gens ont lu mes difficultés dans la presse et viennent aujourd’hui pour soutenir un commerce de proximité. »
Mais pour cela, il a fallu attendre sans se décourager. Car le chef d’entreprise n’était éligible ni au bouclier tarifaire ni à l’aide accordée aux entreprises dont la part de l’énergie représente plus de 3 % du chiffre d’affaires. Il a pu bénéficier des contrats spécifiques d’un fournisseur d’énergie, de prix attractifs aux heures creuses (23 h-3 h et 6 h-7 h) et super-creuses du matin (3 h-6 h) ainsi que d’un tarif garanti pendant deux ans pour anticiper ses dépenses. Résilient, il est désormais à la tête d’une équipe de sept personnes dont 2 apprentis et est convaincu de la force de la transmission du savoir-faire. Pour lui, il s’agit – déjà – de préparer la relève. « L’apprenti est souvent celui qui finit par acheter nos boîtes... C’est une chaîne qu’il faut perpétuer pour que nos commerces continuent de vivre. »

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