« La CMA a été extraordinaire ! »

Après une carrière dans la comptabilité, la jeune femme de 33 ans a finalement assouvi son rêve d’enfant et a repris le salon de coiffure de son beau-père, Jean-Marie Carmona.
« Quand j’ai rencontré mon mari, cette envie, que j’avais mise de côté depuis le collège, est revenue », se souvient-elle.
Alors, en septembre 2015, elle reprend le chemin de l’école et suit un CAP coiffure en huit mois, au Moulin Rabaud.
« Après ça, j’ai passé un brevet professionnel en deux ans, que j’ai obtenu à l’été 2018. »
Pendant tout son apprentissage, elle travaille aux côtés de son beau-père. « Dans mon esprit, ma reconversion, c’était déjà dans le but de reprendre le salon. »
« Ce qu’elle ne dit pas, c’est qu’elle a fini major de sa promotion », glisse Jean-Marie Carmona. Pour le futur retraité, céder son salon à sa belle-fille, c’était une évidence.
« Elle travaille très bien et ça permettait au magasin de rester dans la famille. J’ai moi-même appris le métier aux côtés de mon père, avant de fonder ce salon il y a 27 ans. Alors cette cession, c’est la continuité de l’histoire familiale. »
Pas trop de pression ?
« Pas du tout, sourit Lisa Carmona. Avant de reprendre le salon, j’ai été salariée pendant six ans, donc je connais bien la clientèle et ses attentes. Et puis Jean- Marie m’avait progressivement laissé les rênes. »
La coiffeuse a aussi pu compter sur le soutien de la chambre de métier. « La CMA a été extraordinaire ! Jean-Marie était déjà en contact avec Annie Lecompte, qui l’a aidé à préparer son départ. »
Le principal intéressé confirme :
« On pourrait remettre la médaille de la patience à Annie Lecompte ! Elle m’a notamment aidé à estimer la valeur de mon fonds de commerce. Elle s’est toujours montrée disponible et à l’écoute. »
Même son de cloche du côté de Lisa Carmona. « Annie Lecompte m’a énormément rassurée. Grâce à elle, je savais dans quoi je me lançais, et combien ça allait me coûter au centime près. L’administratif n’est pourtant pas quelque chose qui me fait peur mais sans elle, je ne sais pas si je me serais lancée », confie la coiffeuse.
Grâce à la conseillère de la CMA, Lisa Carmona a aussi pu choisir son statut juridique :
« Il en existe tellement qu’on ne sait pas lequel choisir, d’autant plus que tout le monde a forcément son avis sur la question. Heureusement, Annie Lecompte était là, encore une fois. Elle m’a aussi aidée dans mes démarches auprès du notaire, m’a conseillée sur le rachat de mon stock... Encore aujourd’hui, je l’appelle dès que j’ai une interrogation », admet l’artisane, sans fard.
Aujourd’hui, Lisa Carmona entend bien pérenniser l’entreprise familiale et la développer. Elle espère pouvoir recruter un apprenti dès la prochaine rentrée.
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